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Bénédict(e)

Un roman en noir et blanc

Sur le chemin menant à un oratoire, au travers de la vitre d’un amphithéâtre, s’esquisse un paysage en différentes teintes de blanc ; mouvements et contrastes des sommets des Alpes suisses. On observe alors évoluer dans ce cadre Bénédict Laudes, personnage énigmatique à l’éternelle cigarette aux bout de lèvres : le Maitre pour ses étudiants, et l’objet de tous les désirs.

 

Puis le récit se poursuit, oscillant entre passion et mystère et c’est le feu ardent de Téhéran qui s’impose. Le voile de mystère est alors retiré de la silhouette masculine entêtante, pour s’imposer, voile de coton cette fois-ci,  autour d’un visage aux attributs de femme. Bénédict Laudes devient alors Bénédicte, figure androgyne opprimée, mais toujours maitre pour ses étudiants iraniens. 

 

Mal-être subtil qui prend à la gorge, l’enserre, et inspire passions et sentiments contradictoires.

 

Voyage entre deux pays rassemblés par leurs oppositions dans le coeur de celui qui raconte,

de celui qui vit. 

 

Fusion des contraires, dans une prose poétique captivante, qui engage une réflexion sur le salut par la littérature, sur la nécessité d’un genre et les tonalités neutres d’un personnage envoûtant et torturé. 

 

Mais division constante qui déchire tout et tous ; les personnages, les esprits et le roman.

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Occident. Orient. Blanc. Noir. Bénédict. Bénédicte.

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© ARTICLE RÉDIGÉ ET MIS EN PAGE PAR Thaïs de Benoît de La Paillonne.

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