top of page

Les Terminales Littéraires  racontent leur voyage à Florence...

image bouffe florence.JPG
image groupe florence 2.JPG
image pont florence.JPG
image Vue florence.JPG
image david florence.JPG
image groupe florence.JPG

C’est autour d’un café et dans une ambiance très conviviale que nos prédécesseurs de la terminale littéraire ont accepté de nous raconter leur voyage au pays des pizzas et des gellati. Pour autant, l’intérêt de cette excursion ne consistait pas à jouir de la gastronomie italienne et à satisfaire les papilles gustatives des élèves, ou du moins pas seulement… (ce n’était pas la fonction première) il s’agissait avant tout de découvrir l’art italien, à travers ses architectures spectaculaires, ses galeries monumentales, ses musées.... Pour cela, quoi de mieux qu’un séjour dans la capitale artistique qu’est Florence… Berceau de la Renaissance en Italie et par extension lieu de naissance de chef d’œuvres et de génies italiens, cette ville présente une richesse artistique exceptionnelle dont le gisement semble inépuisable, nous ont-ils confirmé. Synthétisant bien mieux qu’ailleurs l’esprit de la Renaissance, cette destination rentre ainsi en lien avec le programme de littérature de première des élèves, lesquels étaient d’ailleurs chargés de réaliser un dossier sur l’un des lieux, monuments et œuvres qui allaient faire l’objet de leur visite à Florence. Un travail de recherches grâce auquel les élèves ont pu à tour de rôle, le temps d’une visite, incarner leur propre guide, rendant ainsi la dimension culturelle du voyage davantage personnelle et interactive.

C’est donc d’ores et déjà avec quelques connaissances et un petit aperçu de la ville qu’ils se sont envolés un lundi direction Firenze, pour quatre jours riches en visites, en découvertes et en émotions. Après un vol plus ou moins bien vécu par les élèves, l’atterrissage dans ce qu’ils surnomment «la ville musée » s’est faite dans une euphorie générale. Puis, lors du premier déjeuner tous ensemble dès la sortie de l’aéroport, le ton du séjour a été donné. Vous vous demandez peut-être à quoi ressemble un repas où est réunie la classe entière de terminale L … J’ai la réponse et autant vous dire que c’est MOUVEMENTE : un enchainement de débats, des idées qui fusent et demeurent très tranchées, des avis qui divergent, les élèves qui n’en démordent pas… et pour finir l’engorgement est tel que la sortie de table d’au minimum un élève est inévitable. On vous rassure, cette anecdote nous a été rapportée par les élèves avec beaucoup d’humour, et tous s’apprécient. Quoiqu’il en soit cette frénésie a très vite été écourtée lorsque s’est posée la question de trouver l’hôtel. L’ébullition du déjeuner a alors laissé la place à l’entraide, car il semble bien que le sens de l’orientation ne fût pas le fort de cette classe, qui s’est trouvée perdue dans Florence dès le premier jour. Une intervention de Madame Arbaretaz n’a fait que confirmer l’incommodité de la situation, ne rassurant pas vraiment les élèves : « Héloïse, vous auriez Google Map ? ». Finalement, après quelques longues minutes de marche en trainant les valises, l’auberge fut atteinte et tous ont convenu qu’elle en valait la peine :  grande terrasse, spa, piscine, hammam nous ont-ils énumérés, de quoi les détendre et leur faire oublier un peu plus le contexte scolaire du voyage.

Quatre jours rythmés par un programme intense en visites les attendaient, quatre jours autant intéressants qu’éprouvants nous ont-ils expliquer. Le matin, après un petit déjeuner copieux pour tenir jusqu’au midi, chacun devait être prêt à 9 heures. Deux ou trois visites étaient prévues rien que pour la matinée. Puis, l’heure du déjeuner s’en suivant, les élèves n’ont pas eu beaucoup de mal à répondre à leurs envies culinaires : entre le best-seller mondial de l’Italie (je parle évidemment de pizza), salade à la burrata, plat de pasta et ses multiples accompagnements, assiette de carpaccio ou encore bruschetta, tiramisu, panacotta etc… le plus dur était encore de choisir. L’après-midi, les visites continuaient jusqu’aux alentours de 17 heures, heure à laquelle les élèves avaient quartier libre (et les profs aussi !) et se regroupaient généralement dans un café sympa d’une des places de la ville.

Vous l’aurez compris, ce fut quatre jours de marche plutôt intensifs et fatigants, d’autant plus qu’il fallait résister aux débordantes odeurs de glaces qui embaumaient chaque coin de rue, et que les températures du mois d’octobre étaient encore très élevées : « on a rapidement retiré les vestes, sorti les lunettes de soleil et fini en débardeur » ont-elles dit. Malgré tout, Florence reste une ville propice aux petites balades et aux escapades, offrant des merveilles d'architectures, de peintures et de sculptures assez jouissives pour les yeux… et cela, les élèves s’en sont très vite rendus compte ; pour reprendre leurs mots :  « on voyait de trucs intéressants en trucs intéressants, c’était vraiment une succession de belles choses ». Finalement, quatre jours, ça passe vraiment rapidement et c’est insuffisant pour s’emparer de chacun des innombrables trésors artistiques qu’abrite la ville. Néanmoins, les découvertes ont été nombreuses et certaines se sont avérées plus marquantes que d’autres, notamment la visite de la cathédrale Santa Maria del Fiore, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Sa façade extérieure les avait déjà conquis par sa majestuosité, mais il aurait été dommage d’aller voir la quatrième plus grande église du monde sans faire la visite du plus grand « duomo » du monde qui la couvre. Seulement, dans la vie tout se mérite, surtout un chef d’œuvre architectural signé Filippo Brunelleschi ; il a alors fallu aux élèves gravir quelques marches avant de pouvoir prétendre atteindre ce fameux dôme dont la hauteur totale est de 117 mètres. Quand je dis « quelques marches », c’est légèrement euphémisé ; à vrai dire, il y en avait 495, et les escaliers pour monter au sommet de la coupole sont étroits et très raides, à tel point qu’ils ont suscité des crises d’angoisse chez les plus sensibles au vertige, tandis que certains ont préféré ne pas s’aventurer dans cette montée vertigineuse. Mais « ça vaut le détour » s’accordent à dire les plus courageux d’entre eux ; la vue à l’arrivé est apparemment exceptionnelle, offrant un paysage florentin somptueux et singulier. Les Uffizi, plus communément appelés La Galerie des Offices constituent également une visite marquante de leur voyage, elle recèle les plus belles œuvres d’art du monde, dont Le Printemps de Botticelli. Cette peinture a particulièrement retenu l’attention du groupe, à l’instar du David de Michel Ange exposé à La Galerie de l’Académie. Fabuleusement mise en valeur car devenue l’emblème du musée, cette imposante statue de 5m16 a fait l’unanimité auprès des élèves, et ne les a pas laissés de marbre, provoquant des larmes d’émotion chez quelque uns d’entre eux… « c’était vraiment impressionnant et inattendu de constater qu’une œuvre autant commercialisée n’a en rien perdu de sa valeur, elle nous a fait nous sentir tellement petits lorsque l’on s’est trouvés à côté ; il faut le voir pour y croire. » ont-ils déclaré. Le grandiose David de Michel Ange reste sans aucun doute l’œuvre qui les aura le plus émeut. Le palais Pitti incluant le jardin Boboli a aussi été une étape essentielle de leur séjour. Cette ancienne résidence de la famille Médicis abrite des trésors artistiques amassés par les générations successives, et conserve ainsi l’apparence et l’atmosphère d’une collection privée dans une grande maison. Au regard de l’infinité culturelle qu’offre la ville, il est évident que, par manque de temps, la classe n’a pu ni tout faire ni tout voir ; mais à noter quand même que la bibliothèque Laurentienne reste également parmi leurs découvertes marquantes de ces quatre jours. Au passage, petit conseil des élèves si vous visitez Florence à l’avenir : « Levez la tête chaque fois que vous rentrez dans un monument, les plafonds sont toujours canons ! ».

Ce voyage à Florence aura permis à cette classe d’aborder au mieux leur nouvelle année scolaire tous ensemble ; il a été l’occasion pour certains de mieux se connaitre et de tisser des liens, et pour d’autres de renforcer des amitiés préexistantes. Malgré les réticences de chacun, c’est l’ambiance décomplexée et la bonne harmonie du groupe qui auront facilité cette ouverture aux autres. La dernière soirée, élèves et professeurs réunis, reflète parfaitement cet état d’esprit qui aura rythmé tout leur séjour.

Le retour à Paris s’est avéré plus compliqué que prévu, le vol ayant été retardé, les élèves se sont occupées de façon plutôt originale, quoique pas tant que ça finalement pour des élèves littéraires, je vous laisse découvrir ci-dessous le poème convaincant qu’ils ont adressé à madame Walker pour être dispensés du DTL de langues prévu au lendemain de leur voyage :

« Bonjour madame, ou plutôt bonsoir

Ce mail tardif n’a rien de dérisoire

Nous voilà coincés, enfermés,

Nous voilà bien fatigués !

Après tant de marches et d’apprentissages dans Florence,

Nous voilà en retard, nous qu’étions partis en avance !

Nous voilà privés d’espérance, le retour à Paris est sujet d’offense,

L’annulation du DTL de demain serait-elle une outrance ?

Pensez à nos pieds et à nos cerveaux exténués,

Qui ne seront pas capables de rendre un travail de qualité…

Nous voilà fort dépourvus,

Car de mauvaises copies seront rendus.

Pour l’instant nous n’avons pas de vol,

C’est une complication pour notre espagnol…

N’oublions pas l’allemand de Constance,

Qu’elle n’a pu réviser à Florence

Alors Madame, ayez pitié des L,

Dormir pour nous demain est essentiel »

La classe des L.

​

Une chose est sûre, on a hâte que ce soit notre tour ! 

​

Article rédigé par Clara Leloup 

 

bottom of page